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Rencontre de Voix Nomades avec Isabelle Autissier
  • En tête à tête

Isabelle Autissier : écrire sa vie en page blanche

  • avril 11, 2025
  • Voix Nomades
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Elle a été la première femme à boucler un tour du monde en solitaire à la voile. Une pionnière ? Elle s’en moque. Ce qui l’anime, c’est le goût du large — celui de la mer, mais surtout celui de la liberté. Dans ce tête-à-tête, Isabelle Autissier nous parle d’aventure, de transmission, de militantisme, et surtout… de cette page blanche qu’elle aime ouvrir, encore et encore.

Sommaire

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  • Quand le large devient une évidence
  • Devenir navigatrice : une page blanche écrite pas à pas
  • Refuser les cases, écouter la petite voix
  • Des aventures sous d’autres formes
  • La page blanche comme philosophie de vie
  • Écrire sa propre histoire, avec lucidité

Quand le large devient une évidence

C’était une fin de matinée ensoleillée à La Rochelle. Un brin intimidés à l’idée de sonner à la porte d’Isabelle Autissier, elle nous a accueillis chez elle, simplement, avec cette présence franche et directe qui vous met tout de suite à l’aise. La mer n’était pas loin, et pourtant, c’est un autre large qu’elle nous a offert ce jour-là : celui de sa pensée, de son parcours, de sa liberté.

Quand on lui demande quel a été le point de départ de sa trajectoire hors du commun, elle ne parle ni de record, ni de quête de gloire. Elle remonte simplement à son enfance, sur un dériveur familial, quelque part entre deux rives. « Le milieu marin m’a tout de suite plu, m’a tout de suite marqué. J’ai eu envie de faire quelque chose de ma vie avec la mer, autour de la mer, sur la mer. »

Née en 1956, elle grandit dans une famille où être une fille n’est jamais perçu comme un frein.

On ne m’a jamais dit “tu es une fille, tu devrais plutôt faire ça.” On m’a fait confiance. Et ça, ça change tout. 

Elle en est convaincue : la confiance donnée dès l’enfance conditionne la capacité à se lancer, à sortir des sentiers battus, à affronter l’inconnu sans panique.

Sa première traversée de l’Atlantique, à bord d’un voilier qu’elle construit elle-même, sera la première de bien des pages d’une vie écrite au large. Et pourtant, à ses yeux, l’aventure n’est jamais une affaire d’exploit. C’est une suite de petits pas, parfois bancals, souvent bricolés, mais toujours alignés avec une envie intérieure.

Devenir navigatrice : une page blanche écrite pas à pas

Isabelle Autissier n’a jamais plaqué sa vie sur un coup de tête. Elle n’a pas tout quitté du jour au lendemain pour courir les océans. Elle a fait comme on hisse une voile : progressivement, en tenant compte du vent. D’abord scientifique — ingénieure agronome et halieute — elle travaille plusieurs années tout en préparant son voilier, avant de prendre une année sabbatique. Puis elle revient. Puis elle repart. Et enfin, elle ose la course.

« Je ne suis pas une casse-cou. J’ai avancé étape par étape, petit bateau, puis moyen, puis grand. » Ce qui pourrait ressembler à une trajectoire fulgurante est en réalité une construction patiente, lucide, profondément humaine. À l’époque, il n’y avait ni école pour apprendre la course au large, ni YouTube pour s’inspirer. Elle lit, elle rencontre, elle navigue. Et surtout, elle bosse.

Quand elle s’inscrit à sa première grande course transatlantique en solitaire, elle n’a pas l’expérience des autres. Mais elle connaît son bateau sur le bout des doigts. Et elle s’est formée à la météo, un savoir encore peu valorisé à l’époque. « Aujourd’hui, ça semble évident, mais à l’époque, personne ne s’en préoccupait. » Ce mélange de pragmatisme, de curiosité et de ténacité devient sa signature.

Refuser les cases, écouter la petite voix

Au sommet de sa carrière de navigatrice, après trois tours du monde, Isabelle Autissier aurait pu continuer. Les sponsors étaient là. Le public aussi. Une voie royale semblait tracée. Mais elle, elle choisit autre chose : écouter cette petite voix intérieure qui lui disait qu’il était temps de tourner la page. « Je me suis promis que ce serait le dernier. J’avais envie d’autre chose. Et c’était important pour moi que ce soit ma décision. Pas un accident, pas une contrainte extérieure. Ma décision. »

Refuser de remettre une pièce dans la machine, même quand tout pousse à continuer. Refuser l’étiquette de « navigatrice à vie » pour se réinventer ailleurs. Il faut du courage pour renoncer à ce qui marche. Mais pour elle, c’est une évidence.

Il y avait d’autres façons de voir la mer, d’autres façons de voir la vie. J’avais eu une vie pleine comme un œuf. Mais j’avais besoin de voir autre chose. »

Des aventures sous d’autres formes

Depuis, Isabelle Autissier a rempli d’autres pages blanches. L’écriture, d’abord. Le théâtre. La radio. Et bien sûr, le militantisme écologique, en tant que présidente — puis présidente d’honneur — de WWF France. Toujours avec cette même énergie, cette même envie de comprendre le monde et de s’y inscrire autrement.

Pour elle, la mer a été une grande école.  

Quand on est en mer, on apprend que ce n’est pas nous les plus malins. On est intelligent quand on s’intègre dans le milieu dans lequel on est. 

À terre, cette leçon prend une résonance particulière. Nous faisons tout à l’envers, dit-elle, en ignorant notre environnement. « En mer, si tu fais ça, tu ne rentres pas. C’est tout. »

La page blanche comme philosophie de vie

Changer de vie. Recommencer. Inventer d’autres possibles. Nourrir sa vie. C’est cela, la vraie aventure pour Isabelle Autissier. Et lorsqu’on lui demande si d’autres pages blanches se profilent, elle répond avec conviction : « Je ne m’interdis rien. Peut-être qu’un jour, à 80 ans, je deviendrai bouddhiste, qui sait ? Pourquoi pas? Pourquoi faudrait-il se limiter ? »

Ce n’est pas une question d’âge. C’est une question d’état d’esprit.

 Moi, j’ai toujours adoré la page blanche. C’est excitant de se dire : demain, je vais construire autre chose, faire différemment, rencontrer autrement.  

Écrire sa propre histoire, avec lucidité

Avant de foncer tête baissée, Isabelle Autissier invite à la réflexion. « Il faut bien réfléchir. Savoir ce qu’on quitte. Et commencer à imaginer ce qu’on va écrire sur cette page blanche. » Pour elle, pas de saut dans le vide romantique. Mais une construction. Une observation. Des rencontres. Des essais.

Et surtout : du travail.

Une nouvelle activité, ce sont de nouvelles compétences, de nouveaux réseaux. Ça ne tombe pas du ciel. Mais si on est prêt à s’y coller, alors oui, on peut vraiment changer de vie. 

L’audio qui retrace l’intégralité de notre rencontre avec Isabelle Autissier est disponible en exclusivité juste ici : 

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👉 Cet article t’a plu ?
Tu peux retrouver d’autres portraits de vies réinventées dans notre série En tête-à-tête.
Et si tu ressens, toi aussi, l’appel de la page blanche… dis-toi que le premier mot est souvent le plus dur. Mais que c’est aussi le plus beau à écrire.

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