Dans le massif du Taillefer, la crête du Brouffier est un itinéraire idéal pour une randonnée en raquettes. Une montée progressive à travers la forêt et une crête panoramique à plus de 2 400 mètres d’altitude. Entre effort et contemplation, cette randonnée hivernale nous a offert un condensé de tout ce que l’on aime en montagne : du silence, de la neige fraîche et un sommet qui récompense chaque pas.
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ToggleLe massif du Taillefer, situé entre Belledonne et l’Oisans, est un terrain d’aventure préservé. Moins connu que certains massifs voisins, il offre une belle alternative pour qui cherche à s’éloigner des foules et à profiter d’un cadre exceptionnel.
La crête du Brouffier, culminant à 2 434 mètres d’altitude, se dévoile après une ascension progressive, alternant forêts enneigées et vastes espaces dégagés. Par beau temps, on y découvre une vue imprenable sur les massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne, avec Grenoble en contrebas. Mais en hiver, la montagne se mérite : entre vent glacé et terrain changeant, il faut être bien préparé pour en profiter pleinement.
Distance : une dizaine de kilomètres aller-retour
Dénivelé positif : environ 1 000 m
Durée : environ 6 heures
Nous avons démarré notre randonnée depuis le parking de l’Alpe du Grand Serre, à 1 350 mètres d’altitude. Le début du sentier traverse une forêt dense, où la neige étouffe le moindre bruit. Le décor est sublime, mais la montée se fait sentir petit à petit.
À la sortie de la forêt, vers 1 850 mètres, le paysage change radicalement. La crête se dessine devant nous, baignée de lumière. L’effort devient plus soutenu, mais chaque pause est l’occasion de lever les yeux et d’admirer le panorama.
Arrivé.e.s sur la crête, le spectacle est à la hauteur de l’effort. Nous ne sommes pas monté.e.s au sommet de la crête par manque de temps, mais même à 2200 mètres, la vue s’étend sur des kilomètres. Le vent souffle fort, glaçant les joues et écourtant notre pause, mais le sentiment d’accomplissement est là.
La descente peut se faire par le même chemin ou en boucle dépendamment de l’enneigement. Après la montée, on se dit toujours que redescendre sera plus simple… Jusqu’à ce que la neige tassée et les passages plus raides nous rappellent que non, tout n’est pas gagné. Entre quelques glissades contrôlées (et d’autres moins maîtrisées), on retrouve rapidement la forêt, où l’air est plus calme.
Au bout de six heures d’effort, nous voilà de retour à la voiture, fatigué.e.s mais heureux.se d’avoir profité de cette randonnée dans des conditions idéales.
NB : Cette sortie est également un super itinéraire de ski de rando!
Chaque randonnée hivernale est une immersion unique, où le silence de la neige absorbe le bruit du monde. Si cette aventure sur la crête du Brouffier vous a inspiré.e.s, plongez plus profondément dans l’univers de la randonnée en hiver avec notre article :
➡️ Randonnée hivernale : l’art de marcher sur le silence
Une réflexion sur ce qui rend ces marches dans la neige si particulières, entre introspection, émerveillement et connexion.
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